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AU CENTRE DU RING 

Monter sur le ring, asphyxier son adversaire, donner des coups de poing, des coups de pied, il savait déjà faire. La nouveauté pour Cyril, c’est l’organisation d’un événement de cette ampleur, dans un environnement a priori compliqué. « Il m’a croisé dans un couloir et m’a parlé de ce projet, raconte Florent Got, directeur de la communication de l’université. Monter un ring dans un amphi, on ne sait pas le faire. Mais je lui ai dit : pourquoi pas ? »

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LE COMBAT DE CYRIL BENZAQUEN

Sur cet accord de principe, le boxeur lance les hostilités. Avec son frère, il crée une association spécialement pour l’organisation du Dauphine Boxing Tour. Il s’associe avec IT Agency, fondé par son ami et ancien boxeur Yacin Berrabah. Pour réunir les 40 000 euros nécessaires, le champion du monde démarche des entreprises  et cherche des sponsors. La Smerep, UmanLife, LYDIA, Studyrama ou encore la Mairie du 16e, beaucoup répondent présent. En plus de ces soutiens et des 14 000€ glanés par la billetterie, le néo-entrepreneur lance une campagne de crowdfunding sur le site Fosburit. Il récolte 6 000€ supplémentaires.

 

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YACIN BERRABAH

ancien boxeur et organisateur de l'événement

​Malgré la solidité de son projet, la réussite de l’événement repose entièrement sur lui. Les dons, l’affluence le soir des combats, la médiatisation : tout est conditionné par son image. « C’est un réel ovni, continue Florent Got. Dauphine, c’est le 16e arrondissement, l’économie, la gestion, les maths… Son événement a commencé à faire parler dans la presse ! Il est assez médiatique car il ne véhicule pas l’image que l’on se fait du boxeur. Il est doux comme un agneau et hyper charismatique ». Cette image, il l’utilise en faisant la promotion de son combat sur les plateaux télé, dans les journaux, et dans sa faculté.

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L'HOMME AUX TROIS VIES

© FranceTV Sport

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Sur la façade de l’université, Cyril, concentré, les points serrés, trône en format XXL. « Il a mouillé sa liquette pour en arriver là, explique son grand-père. Je sais ce que la soirée lui a coûté. Je lui dis Chapeau. Je suis très admiratif. Mon petit fils mène de front sa vie professionnelle, sportive et personnelle ! »

Fin de la deuxième reprise

QUE FAIS-TU ?